Date de parution : le 31 mars 2022
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants publie ce jeudi ses « conclusions intermédiaires » pour améliorer le recueil des témoignages et la prise en charges des victimes.
Plus de 11.000 témoignages reçus en à peine six mois. Installée pour deux ans, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants a lancé en septembre dernier un appel à témoignages à destination des adultes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance. Après avoir également auditionné une quarantaine d’experts, effectué des déplacements dans plusieurs services spécialisés, elle publie ce jeudi ses « conclusions intermédiaires ».
La CIIVISE précise que ses préconisations « sont construites sur quatre axes fondamentaux dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, et notamment l’inceste : le repérage des enfants victimes, le traitement judiciaire des violences sexuelles, la réparation et la prévention. »
+ lire les conclusions intermédiaires et les premières préconisations sur le site de la CIIVISE
Illustration : Le Loup, Mai Lan Chapiron, La Martiniere Jeunesse
Date de parution : le 22 mars 2022
Dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans dans les centres de vaccination et en ville, l’EHESP – à la demande et en collaboration avec le Ministère des Solidarités et de la Santé – met en place un module de formation spécifique qui complète les autres modules disponibles sur la plateforme en ligne de Lutte anti-covid.
Cette nouvelle formation théorique, accessible à de nouvelles catégories de professionnels et d’étudiants, doit être complétée par une formation pratique d’une demi-journée réalisée auprès d’un(e) professionnel(le) de santé (médecin, pharmacien, infirmier).
À qui s’adresse cette formation ?
Conformément à l’arrêté du 26 janvier 2022 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, ce module de formation dédiée à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans est destiné aux nouvelles catégories de professionnels et d’étudiants qui, en plus des médecins, sont autorisées à prescrire ou administrer le vaccin pédiatrique.
Concernant la vaccination en ville ou en centre de vaccination, et sous certaines conditions précisées dans l’arrêté, les professionnel(le)s concerné(e)s sont :
- les sages-femmes, les infirmiers et les pharmaciens d’officine formés à la vaccination dans le cadre de la formation de droit commun ;
- les chirurgiens-dentistes dès lors que le vaccin a été prescrit au préalable par un médecin.
En centre de vaccination, également sous certaines conditions précisées dans l’arrêté, les personnes suivantes peuvent suivre la formation :
- les étudiants de 3ème cycle en médecine et pharmacie ;
- les étudiants de deuxième cycle des formations en médecine, en pharmacie et en maïeutique et étudiants en soins infirmiers ayant validé leur première année de formation s’ils ont suivi les enseignements théoriques et pratiques relatifs à la vaccination dans le cadre de leur cursus ;
- les sapeurs-pompiers et détenteurs d’une formation PSE2 sous la responsabilité d’un médecin pouvant intervenir à tout moment et à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique.
En pratique
- S’inscrire sur la plateforme TAP en créant un compte.
- Suivre les deux modules « stratégie vaccinale » et « vaccination en centre »
- Valider ces modules. Une attestation de suivi vous sera remise.
- Suivre ensuite le module « vaccination pédiatrique » (accessible uniquement après avoir validé les deux modules « stratégie vaccinale » et « vaccination en centre »)
- Valider ce module. Une attestation de suivi vous sera également remise.
- Contacter l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour connaitre les centres de vaccination ou professionnels de santé qui peuvent vous accueillir pour vous former, pendant une demi-journée, à la pratique afin de compléter la formation théorique. Cette formation pratique doit se dérouler sous la supervision d’un professionnel de santé habilité à prescrire et administrer le vaccin pédiatrique contre la Covid-19 aux enfants de 5 à 11 ans (médecin, pharmacien, infirmier).
Date de parution : le 8 mars 2022
Dans les Pays de la Loire, 3 600 filles de 11 à 18 ans étaient prises en charge pour une pathologie psychiatrique en 2019.
Avec l’épidémie de Covid-19, une forte hausse des recours aux soins pour troubles de la santé mentale est observée chez les jeunes filles (passages aux urgences et délivrances de psychotropes).
Ces chiffres-clés ont été publiés à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, 8 mars 2022.
- Téléchargez l’infographie ci-dessous
- Retrouvez tous les résultats pour les garçons et les filles dans le rapport complet sur le site de l’ORS des Pays de la Loire
La SRAE TA organise 2 journées pour le département de Loire Atlantique : (détail : cliquez sur l’image 👇)
- mardi 5 avril pour le bassin Nantes, sud-Loire et Nord-Est.
- mardi 18 octobre 2022 pour l’Estuaire.
Modalités :
- sur inscription : formulaire
- événement mixte : en ligne et en présentiel
La Société Française de Pédiatrie regroupe pédiatres salariés et libéraux, elle organise chaque année un congrès qui réunit environ 3000 participants. Cette année, comme tous les 4 ans, ce congrès sera le « Congrès des Sociétés » et rassemblera de nombreuses sociétés pédiatriques comme l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) mais aussi les différentes sociétés de spécialités pédiatriques comme la chirurgie infantile, la dermatologie, l’oncologie, l’ORL, l’orthopédie pédiatriques et la néonatologie.
Au fil des années, ce congrès des Sociétés de Pédiatrie est devenu un évènement incontournable pour tous les professionnels investis dans la santé de l’enfant.
- Lieu : Lille
- Date : du 1er au 3 juin
- Lire l’édito
- Inscriptions, tarifs et communication
- Programme synoptique
Recommandation HAS du 02.03.22
Dans le cadre de la stratégie de transformation du système de santé « Ma santé 2022 » et en lien avec la feuille de route interministérielle sur l’obésité (2019-2022), la Haute autorité de santé (HAS) publie un guide pour optimiser le parcours de soins de l’enfant et de l’adolescent en situation de surpoids ou d’obésité et accompagner les professionnels de santé dans sa mise en œuvre. La HAS rappelle l’importance de la mesure de l’indice de masse corporelle (IMC), point de départ du dépistage du surpoids et de l’obésité, et détaille les autres aspects à prendre en compte et sur lesquels mobiliser différents professionnels tout au long d’un parcours de soins qui doit être coordonné, gradué et inscrit dans la durée pour être efficace.
Maladie chronique complexe, l’obésité peut entraîner dès l’enfance, des difficultés respiratoires, des troubles musculosquelettiques, un risque accru de fractures ou encore une hypertension artérielle. Les enfants et adolescents en situation de surpoids ou d’obésité sont généralement moins épanouis, ont une moins bonne image de leur corps, sont plus souvent harcelés et peuvent avoir de moins bons résultats scolaires. En raison des possibles conséquences psychologiques et sociales, l’optimisation du parcours de soins et d’accompagnement du surpoids et de l’obésité constitue un véritable enjeu de santé publique.
Comme le rappelle la HAS dans le cadre de ses recommandations, le repérage précoce du surpoids et de l’obésité constitue le point de départ du parcours de l’enfant et de l’adolescent. La mesure de l’IMC mais également l’analyse de la courbe de croissance, à l’aide des courbes de référence du carnet de santé, sont ainsi indispensables pour un diagnostic précoce de cette maladie. Les différentes occasions de consultation (examens de santé, vaccination, renouvellement de licence sportive…) constituent autant de possibilités pour dépister et faire le point sur les habitudes de vie. Absolument nécessaires, la mesure de l’IMC et l’analyse de sa dynamique au cours du temps ne suffisent pas à elles seules à caractériser la situation de surpoids et d’obésité de chaque enfant. La prise de poids peut être symptomatique d’une souffrance prenant la forme d’un « appel au secours » qu’il est essentiel d’entendre. Ce guide qui détaille le parcours de soins qu’enfants et adolescents se verront proposer, donne les clés pour explorer plus finement les dimensions à approfondir pour que les soins et les accompagnements proposés soient adaptés et personnalisés et rappelle que la perte du poids n’est pas un objectif prioritaire sauf en cas de complications.
Recommandation HAS du 16.02.2022
La Haute Autorité de santé (HAS) et la Société de Toxicologie Clinique (STC) publient aujourd’hui des recommandations sur la prise en charge d’un enfant ayant ingéré une pile bouton. Ces recommandations déterminent la bonne intervention au bon moment pour chacun des professionnels confrontés à la situation. La rapidité de réaction de chacun est en effet essentielle car même en cas de doute, l’ingestion d’une pile bouton constitue une urgence. Des arbres décisionnels sont déclinés pour chaque situation.
Les piles boutons ou piles plates sont omniprésentes dans notre quotidien : montres, clefs, télécommandes, jouets pour enfants… Ingérées, elles présentent un risque potentiellement mortel en raison de leur toxicité, majoritairement liée à la production d’ions hydroxydes très alcalins qui peuvent causer des brûlures chimiques très profondes. Les enfants, en particulier les plus petits, sont les plus exposés à ce risque. En cas d’ingestion, il est primordial de réagir très vite. Bien que cette problématique ne soit pas récente et que des actions de santé publique aient déjà été menées pour sensibiliser les parents, on constate une augmentation en France des cas d’ingestion de piles de grand diamètre. Or, à ce jour, aucune recommandation française ne définit précisément la prise en charge des enfants ayant ingéré une pile bouton : les professionnels de santé apprécient seuls la situation de chaque enfant, ce qui peut induire une hétérogénéité des pratiques sur le terrain. C’est la raison pour laquelle le ministère des Solidarités et de la Santé a demandé à la HAS et à la STC des recommandations de bonne pratique sur ce sujet. Elles ont été élaborées par la STC et labellisées par la HAS.
Ces travaux, publiés aujourd’hui, ont un triple objectif : proposer une prise en charge optimisée et une surveillance des enfants ayant ingéré une ou plusieurs piles boutons, rendre homogène la prise en charge sur le territoire et renforcer la sensibilisation du grand public au risque grave que représentent ces piles.
Lire la recommandation de la HAS
Date de publication – 16.02.2022
Source : ORS Pays de la Loire. (2022)
Cette étude a pour objectifs de dresser un état des connaissances de la santé mentale des jeunes ligériens âgés de 11 à 18 ans avant la crise sanitaire Covid-19 et de mesurer l’impact de cette crise sur la souffrance psychique et le recours aux soins de cette population.
Les données d’enquêtes en population, ainsi que celles de l’Observatoire régional des urgences (ORU) et du Système national des données de santé (SNDS) ont été mobilisées et mises en perspective par des points de vue de professionnels de terrain (pédopsychiatres, urgentistes, médecins généralistes, professionnels des maisons des adolescents) exerçant dans la région.
Date de publication – Janvier 2022
Recrudescence de cas d’infection invasive à Haemophilus Influenzae (de type B)
L’ARS Pays de la Loire a reçu le signalement de 7 cas d’infection invasive à Haemophilus Influenzae de type B dans la région depuis janvier 2021.
Information sur la conduite à adopter dans l’attente des directives nationales
- Devant toute infection invasive à Hi(B) : faire une déclaration immédiate à l’ARS par téléphone (0800.277.303) et/ou par mail (ars44-alerte@ars.sante.fr).
S’agissant de la prise en charge, il est préconisé de :
- Mettre à jour les vaccinations des enfants de <5 ans contacts
- Réaliser l’antibioprophylaxie des cas contacts (sans attendre le sérotypage devant un tableau très sévère) : Rifampicine pendant 4 jours à la dose de 20-40mg/kg dès l’âge de 1 mois, sans dépasser 600mg/jour.
- Cf ci-dessous : le détail de la recommandation en téléchargement (1).
En date du 31.01.22
Autre ressource complémentaire en téléchargement :
- Note de Santé publique France (2) : sur l’augmentation des infections invasives à Haemophilus Influenzae de type B en France ces dernières années (données sont en cours de publication par Santé Publique France, le CNR et ACTIV).
En date du 1.12.2021