Recommandation HAS du 16.02.2022
La Haute Autorité de santé (HAS) et la Société de Toxicologie Clinique (STC) publient aujourd’hui des recommandations sur la prise en charge d’un enfant ayant ingéré une pile bouton. Ces recommandations déterminent la bonne intervention au bon moment pour chacun des professionnels confrontés à la situation. La rapidité de réaction de chacun est en effet essentielle car même en cas de doute, l’ingestion d’une pile bouton constitue une urgence. Des arbres décisionnels sont déclinés pour chaque situation.
Les piles boutons ou piles plates sont omniprésentes dans notre quotidien : montres, clefs, télécommandes, jouets pour enfants… Ingérées, elles présentent un risque potentiellement mortel en raison de leur toxicité, majoritairement liée à la production d’ions hydroxydes très alcalins qui peuvent causer des brûlures chimiques très profondes. Les enfants, en particulier les plus petits, sont les plus exposés à ce risque. En cas d’ingestion, il est primordial de réagir très vite. Bien que cette problématique ne soit pas récente et que des actions de santé publique aient déjà été menées pour sensibiliser les parents, on constate une augmentation en France des cas d’ingestion de piles de grand diamètre. Or, à ce jour, aucune recommandation française ne définit précisément la prise en charge des enfants ayant ingéré une pile bouton : les professionnels de santé apprécient seuls la situation de chaque enfant, ce qui peut induire une hétérogénéité des pratiques sur le terrain. C’est la raison pour laquelle le ministère des Solidarités et de la Santé a demandé à la HAS et à la STC des recommandations de bonne pratique sur ce sujet. Elles ont été élaborées par la STC et labellisées par la HAS.
Ces travaux, publiés aujourd’hui, ont un triple objectif : proposer une prise en charge optimisée et une surveillance des enfants ayant ingéré une ou plusieurs piles boutons, rendre homogène la prise en charge sur le territoire et renforcer la sensibilisation du grand public au risque grave que représentent ces piles.
Lire la recommandation de la HAS
Date de publication – 16.02.2022
Source : ORS Pays de la Loire. (2022)
Cette étude a pour objectifs de dresser un état des connaissances de la santé mentale des jeunes ligériens âgés de 11 à 18 ans avant la crise sanitaire Covid-19 et de mesurer l’impact de cette crise sur la souffrance psychique et le recours aux soins de cette population.
Les données d’enquêtes en population, ainsi que celles de l’Observatoire régional des urgences (ORU) et du Système national des données de santé (SNDS) ont été mobilisées et mises en perspective par des points de vue de professionnels de terrain (pédopsychiatres, urgentistes, médecins généralistes, professionnels des maisons des adolescents) exerçant dans la région.
Date de publication – Janvier 2022
Recrudescence de cas d’infection invasive à Haemophilus Influenzae (de type B)
L’ARS Pays de la Loire a reçu le signalement de 7 cas d’infection invasive à Haemophilus Influenzae de type B dans la région depuis janvier 2021.
Information sur la conduite à adopter dans l’attente des directives nationales
- Devant toute infection invasive à Hi(B) : faire une déclaration immédiate à l’ARS par téléphone (0800.277.303) et/ou par mail (ars44-alerte@ars.sante.fr).
S’agissant de la prise en charge, il est préconisé de :
- Mettre à jour les vaccinations des enfants de <5 ans contacts
- Réaliser l’antibioprophylaxie des cas contacts (sans attendre le sérotypage devant un tableau très sévère) : Rifampicine pendant 4 jours à la dose de 20-40mg/kg dès l’âge de 1 mois, sans dépasser 600mg/jour.
- Cf ci-dessous : le détail de la recommandation en téléchargement (1).
En date du 31.01.22
Autre ressource complémentaire en téléchargement :
- Note de Santé publique France (2) : sur l’augmentation des infections invasives à Haemophilus Influenzae de type B en France ces dernières années (données sont en cours de publication par Santé Publique France, le CNR et ACTIV).
En date du 1.12.2021
Téléchargements

Les cas de bébés secoués ne sont pas des faits isolés. Chaque année, plusieurs centaines d’enfants en sont victimes. Cette maltraitance, perpétrée volontairement par des adultes, parfois dans le déni de la gravité de leur acte, représente la forme la plus grave de traumatisme crânien de l’enfant.
En France, 1 bébé sur 10, victime de secouements, décède, les autres en subiront les conséquences toute leur vie. Le syndrome du bébé secoué est à l’origine de graves séquelles neurologiques qui se manifestent par des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l’attention.
Pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, le Gouvernement se saisit du sujet à travers une campagne de sensibilisation nationale. Cette initiative d’Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, soutenue par des experts et des parents témoins (…)
En savoir plus sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé
RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE
L’élargissement des compétences vaccinales à différents professionnels de santé a largement contribué à la montée en puissance de la campagne de vaccination sans précédent contre le SARS-CoV-2.
Aujourd’hui, la HAS recommande de permettre aux infirmiers, pharmaciens et sages-femmes de prescrire et d’administrer les vaccins non vivants inscrits au calendrier vaccinal chez les personnes âgées de 16 ans et plus, sous réserve de la formation de ces professionnels et de la garantie d’une traçabilité des vaccins réalisés. Facteur d’amélioration de la couverture vaccinale en France, cet élargissement s’inscrit dans la promotion d’une démarche de prévention globale.
Retrouvez la Recommandation de la HAS ici
Section de freins de langues chez les nourrissons et les enfants : un collectif de professionnels de santé alerte sur des pratiques abusives
En France, les sociétés savantes et les associations de professionnels concernées par la santé du nourrisson et de l’enfant, s’inquiètent de l’augmentation anormale des frénotomies buccales chez ceux-ci après leur séjour en maternité. A la suite de l’Australie (420 % d’augmentation), la Nouvelle Zélande ou l’Amérique du Nord, ces pratiques se développent rapidement via des groupes de professionnels, plus ou moins reconnus mais soutenus par un flux important d’informations circulant sur les réseaux sociaux. Des pratiques qui peuvent avoir des conséquences sur la santé du nourrisson et représentent aussi des enjeux financiers.
Une pratique qui se développe anormalement
Les frénotomies linguales ont toujours été une pratique classique quoiqu’assez rare, en maternité. Elles sont réalisées pour des difficultés de succion après évaluation clinique et échec des mesures d’aide à l’allaitement. Leur augmentation récente et non justifiée, dans
les mois qui suivent la naissance justifie d’alerter parents, professionnels de l’enfance et institutionnels.
Faire le point sur l’état des connaissances scientifiques est un préalable indispensable. Depuis une dizaine d’années, l’ankyloglossie a généré de manière exponentielle des publications se disant scientifiques sans présenter la rigueur méthodologique indispensable
à toute recherche. Simultanément, une augmentation spectaculaire des frénotomies a été observée dans le monde (…)
Lire le communiqué de presse complet en téléchargement ci-dessous
Vous y trouverez une boite à outils, avec la synthèse des informations pratiques transmises par l’ARS pour permettre cette vaccination, ainsi que les recommandations HAS.
Nous la mettrons à jour régulièrement.
Recommandation du 30.09.21
L’objectif de ce travail est l’élaboration de recommandations dans le but d’améliorer le repérage, l’évaluation, la prise en charge et le suivi des enfants et adolescents ayant des idées suicidaires ou des conduites suicidaires.

Après une présentation des définitions et des quatre principes généraux de la prévention du suicide, la recommandation comporte les parties suivantes :
- Comment identifier les enfants et adolescents suicidaires ou à risque suicidaire ?
- Comment évaluer une crise suicidaire de l’enfant ou de l’adolescent ?
- Comment orienter ?
- Comment prendre en charge la crise suicidaire en aigu ?
- Prise en charge hospitalière
- Plan de sécurité
- Accompagnement de moyen et long terme
- À la sortie d’un séjour hospitalier ou des urgences
Le sixième numéro de la collection « Épidémio Covid-19 : comprendre et agir » analyse l’évolution pendant les quinze premiers mois de l’épidémie de Covid-19, des délivrances de vaccins :
- pentavalents, hexavalents ou combinés du nourrisson,
- contre la rougeole en association avec : oreillons et rubéole
- contre les infections par papillomavirus humains (chez les jeunes filles), chez les enfants résidant en Pays de la Loire.
Le niveau de délivrances de chaque vaccin a été calculé sur l’ensemble des quinze premiers mois de l’épidémie (de mi-mars 2020 à mi-juin 2021) et pour les différentes périodes de confinement et de déconfinement, et a été comparé au niveau moyen des délivrances des années 2018 et 2019 aux mêmes dates. De plus, pour chaque vaccin, l’analyse de l’évolution du recours est détaillée selon le département de résidence et le niveau social des enfants, approché par le bénéfice ou non de la complémentaire santé solidaire (C2S).
Cette analyse est réalisée à partir des données de remboursement de l’assurance maladie intégrées au Système national des données de santé (SNDS).
Lire l’article sur le site de l’ORS
– Mis en ligne : septembre 2021 –