Date de publication : 09/03/2023 Source : Santé publique France
Dans le cadre de ses missions, Santé publique France a mis en place dès le premier confinement une surveillance réactive de la santé mentale des Français, avec une attention particulière portée à des populations spécifiques comme les adolescents. Ce dispositif a été renforcé et a permis de constater une détérioration continue de leur santé mentale.
En réponse à ces signaux, l’Agence a déployé des actions de prévention afin de favoriser le repérage et la prise en charge précoce de la souffrance psychique. Une campagne de sensibilisation à la santé mentale, #JenParleA, a été lancée en partenariat avec Fil Santé Jeunes, en juin 2021 et enrichie en 2022. Comme pour toutes ses actions de prévention, Santé publique France a réalisé l’évaluation de la rediffusion de cette campagne et publie aujourd’hui les résultats qui confirment sa bonne perception et son efficacité pour promouvoir le recours des adolescents aux dispositifs d’aide et de soutien de Fil Santé Jeunes.
Date de publication : 09/02/2023 Source : Haute Autorité de Santé
Après avoir été saisie par la Direction générale de la santé, la HAS recommande que la vaccination contre la grippe saisonnière puisse être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus, sans qu’elle soit rendue obligatoire.
L’objectif est de permettre son remboursement et de limiter la diffusion et l’impact de la grippe sur la population. Les cinq vaccins existants peuvent être utilisés, mais la HAS émet une recommandation préférentielle pour celui qui s’administre par spray nasal.
Des 1000 premiers jours aux 6 ans : Agir ensemble pour la santé des enfants
Réso’Pédia a organisé, le 30 septembre 2022 au Centre des congrès d’Angers, sa 1ère journée Prévention.
Cette journée pluriprofessionnelle a rassemblé 260 professionnels, autour de tables rondes thématiques en présence d’experts nationaux et locaux. Cet événement a été organisé en partenariat avec l’IREPS Pays de la Loire.
Multifactorielle et difficile à mesurer, la phobie scolaire souffre encore de l’image d’un trouble peu sérieux, voire feint. Une équipe de l’Inserm a donc enquêté dans toute la France pour faire la lumière sur ce phénomène, accentué par la crise sanitaire.
Date de publication : 02/01/2023 Source : Inserm
Dans un contexte d’augmentation des cas d’infection invasive à Streptocoque du groupe A, la Société Française de Pédiatrie, le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire, la Société de Pathologie Infectieuse de Langues Française proposent une CONDUITE À TENIR
Recommandations :
- Diagnostic (TROD) et traitement précoce des infections à SGA dans l’entourage d’un cas d’infection invasive (repérage des patients symptomatiques, traitement privilégiant l’amoxicilline) ;
- Traitement systématique des contacts étroits (asymptomatiques) présentant des facteurs de risque d’IISGA en y ajoutant les nouveau-nés, en privilégiant les céphalosporines orales (cefalexine, cefuroxime-axetil, voire cefpodoxime ou cefixime) ou les macrolides (clarithromycine, voire azithromycine).
Propositions de recommandations par le Groupe de Pathologie Infectieuse de la Société Française de Pédiatrie, de l’Association Française de Pédiatrie ambulatoire et la Société Française de Pathologie Infectieuse de Langue Française, face aux fortes tensions d’approvisionnement d’amoxicilline et d’acide clavulanique.
Deux messages importants :
- Nécessité de limiter strictement les prescriptions aux indications des recommandations officielles chez l’enfant comme chez l’adulte. En période de pénurie, ces prescriptions inutiles ne sont plus admissibles.
- Nécessité de raccourcir les durées de traitement pour toutes les pathologies fréquentes : cela doit devenir la règle en période de difficultés d’approvisionnement.
Modalités de dilution de l’amoxicilline :
Si un antibiotique est nécessaire
Suivez les recommandations de bonnes pratiques élaborées par la Haute Autorité de Santé en considérant ces adaptations :
Si votre patient présente une infection virale, ne nécessitant pas d’antibiotiques
« Si un antibiotique est nécessaire, suivez les recommandations de bonnes pratiques élaborées par la Haute Autorité de santé en considérant ces adaptations :
- Limitez à 5 jours la durée d’un traitement par antibiotiques oraux dans la plupart des pathologies infectieuses courantes (angines bactériennes, otites, pneumonies…)
- En cas d’otite moyenne aiguë purulente du nourrisson et de l’enfant, vous pouvez initier une antibiothérapie :
- D’emblée, chez le nourrisson âgé de moins de 6 mois ; ou si otite compliquée (fièvre élevée, otalgie intense et otorrhée)
- Si absence d’amélioration en 36-48 heures sous antipyrétique, chez le nourrisson de plus de 6 mois et l’enfant
Autres références
Publication : le 31/10/22
Découvrez la campagne du Ministère de la Santé et de la Prévention : quand les grands se protègent, les petits respirent !
Les outils développés pour accompagner les parents :
- Un questions/réponses élaboré en lien avec le Conseil national de pédiatrie et le Collège de médecine générale
- Une vidéo de sensibilisation réalisée avec le Dr Bénédicte Vrignaud du CHU de Nantes et Sophie Denizot, pédiatre libéral.e
En complément :
[Lire / Relire] La recommandation HAS dans l’outil Recommandation de Réso’Pédia : Prise en charge du 1er épisode de bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois
Bouger de 0 à 3 ans : une nouvelle vidéo pour les assistantes maternelles
« Bouger de 0 à 3 ans » : c’est la nouvelle vidéo que propose la SRAE nutrition, en partenariat avec l’ARS, la CAF et le Département de Loire Atlantique.
Le sujet : l’activité physique du tout-petit, et en particulier le rôle de l’assistante maternelle.
Dès le plus jeune âge, les enfants ont envie et besoin d’être en mouvement : pour se développer, mais aussi pour découvrir le plaisir de bouger et entrer en interaction avec les autres. On sait que les habitudes favorables à la santé en matière d’activité physique, de sédentarité et de sommeil prises dès la petite enfance conditionneront en partie les comportements qui seront adoptés au cours de l’enfance et de l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte.
Publication : le 3 octobre 2022
Des travaux de recherche récents indiquent que les enfants et les adolescents français se voient prescrire plus de médicaments que ceux de pays comparables. Comment l’expliquer ? Ce phénomène constitue-t-il un problème de santé publique et quels sont les remèdes à la surprescription ? Deux médecins-chercheurs et une sociologue de la santé nous livrent leur analyse.
En 2013, le rapport sur la surveillance et la promotion du bon usage du médicament en France constatait le caractère inapproprié de très nombreuses prescriptions médicamenteuses. Il proposait de remédier à ce « dérapage » massif par le recueil et l’analyse des données de santé nationales, par des programmes de surveillance ciblés, et par une meilleure information des professionnels de santé et du grand public. Récemment, des chercheurs et médecins français ont pointé l’important excès, en France, de prescriptions pédiatriques, notamment d’antibiotiques et de corticoïdes, par rapport à des pays de niveau économique équivalent. Pourquoi ces disparités et à quoi sont-elles dues ? Y aurait-il contradiction entre la liberté de prescrire, âprement défendue par le corps médical français, et la nécessité de protéger la santé publique des enfants ? Quels sont les leviers d’action possibles ?
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